L’université Paris II Panthéon Assas devient l’université Paris-Panthéon-Assas, un établissement public expérimental bâti sur un modèle intégrateur inédit : un partenariat public-privé qui regroupe 4 grandes écoles (Efrei, Isit, CFJ et École W).
Par Thibaud Arnoult
Temps de lecture : 8 min
Un modèle alternatif pour Paris-Panthéon-Assas
L’université Paris Panthéon Assas veut être un modèle alternatif dans le paysage de l’enseignement supérieur. C’est la première université en France à se construire sur un partenariat public-privé.
Paris-Panthéon-Assas regroupe autour d’elle 4 grandes écoles privées reconnues d’intérêt général (EESPIG) :
– Efrei : école généraliste du numérique
– ISIT : Institut du Management et de Communication Interculturels
– CFJ : Centre de Formation des Journalistes
– École W : École de Communication et de Journalisme
L’IRSEM, l’institut de recherche stratégique de l’École militaire est également partenaire.
C’est un élément de différenciation par rapport aux récentes fusions des universités publiques. Plusieurs universités françaises publiques ont fusionné entre elles pour créer des établissements plus gros et visibles à l’international. Concernant Assas, il s’agit non pas d’une fusion entre des universités publiques, mais d’un partenariat entre des établissements publics et privés : « C’est un rapprochement unique entre les secteurs privé et public, fondé sur des expertises fortes et complémentaires. Il permet de couvrir toutes les thématiques phares du monde contemporain, telles que l’éthique, le droit et la justice, la digitalisation ou encore les nouvelles économies. »
Cette fusion marque aussi la fin des UFR qui seront remplacés par des collèges. Ils seront tournés vers des thématiques précises (questions de justice, gouvernance).
En lien avec Assas, le classement Thotis des universités en droit :
L’objectif est d’être plus attractif et plus transversal
Stéphane Braconnier a annoncé les grands objectifs de cette fusion : « À travers ce rapprochement, nous souhaitons accroître notre attractivité à l’international, mais aussi améliorer encore plus l’insertion professionnelle de nos étudiants. Les chiffres actuels sont bons, mais nous souhaitons garantir une employabilité stable dans un monde qui change. »
Auparavant, l’Université Paris II Panthéon-Assas proposait des formations en droit, en économie, gestion, science politique et information-communication. Avec ce rapprochement, l’Université Paris-Panthéon-Assas proposera aussi un large choix de formations en journalisme, management interculturel, ingénierie numérique, entrepreneuriat et innovation, marketing digital, direction artistique, relations internationales ou encore management des médias.
L’Université Paris-Panthéon-Assas : un engouement commun !
Ce rapprochement a suscité, chez toutes les composantes un engouement commun avec une ambition forte : devenir un acteur central de l’enseignement supérieur. « L’objectif est d’être plus agile, plus transversal et de proposer aux étudiants un spectre plus large de formation. Toutes les instances ou presque ont bien accueilli ce rapprochement. Il y a parfois eu des questions et des interrogations, mais nous y avons répondu avec clarté. Les fédérations et les élus étudiants ont voté à l’unanimité ce projet » souligne Stéphane Braconnier, président de l’Université Paris-Panthéon-Assas.
Quels changements directs pour les étudiants ?
Parmi les changements à court et moyen terme pour les étudiants, il y aura :
– Le développement de nouveaux parcours hybrides avec les différents établissements
– L’intégration et le rapprochement de certaines écoles doctorales
– Une carte étudiante commune avec des accès libres
– Des synergies entre les fédérations étudiantes
Pour le directeur de l’Efrei, Frédéric Meunier, « l’intégration à Paris-Panthéon-Assas a suscité un enthousiasme extraordinaire au sein des parties prenantes : enseignants-chercheurs, alumni, étudiants et entreprises partenaires. Notre établissement public-privé est totalement innovant et l’hétérogénéité des partenaires rend l’ensemble homogène.
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