Comment devenir pédicure-podologue en France ? Quelle formation suivre après le bac ? Quelle est la différence entre un podologue, un kiné et un orthopédiste ? Le métier s’exerce-t-il en libéral ou à l’hôpital ? Le Diplôme d’État de pédicure-podologue (DEPE) permet d’exercer un métier paramédical spécialisé dans la prévention, le diagnostic et le traitement des affections du pied. Admission via Parcoursup, études en institut de formation, stages, rythme de travail, débouchés, salaire et possibilité d’installation en cabinet libéral : Thotis vous guide à travers cette formation alliant soin, technicité et contact humain. Ressources complémentaires avec la présentation de la formation :
Le DE Pédicure‑Podologue (DEPE) est un diplôme d’État de niveau licence (bac + 3), délivré après réussite d’un cursus de 6 semestres (180 ECTS) en instituts paramédicaux agréés. Le professionnel exerce principalement en libéral (cabinet ou maison de santé), ou parfois en milieu hospitalier ou médico‑social. Sa mission : soigner les affections pédicures, réaliser des bilans cliniques, prescrire et fabriquer des orthèses plantaires adaptées.
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Accessible aux titulaires du baccalauréat, ce métier requiert intérêt pour la santé, les sciences du vivant, de solides qualités relationnelles, de la rigueur et une bonne dextérité manuelle. Il convient aux profils attentifs à la prévention et au bien-être, et capables de s’organiser en autonomie. L’admission se fait via Parcoursup après un bac général ou technologique (avec préférence pour les spécialités SVT, physique-chimie, mathématiques). Il est également possible d’entrer en DEPE après une première année universitaire (LAS, PASS, STAPS, ou licence scientifique) via passerelle. La sélection repose sur le dossier scolaire, parfois des entretiens ou tests écrits. À découvrir également sur Thotis : la PASS/LASS Le cursus de 3 ans comprend environ 2 028 h de formation théorique et pratique + 1 170 h de stages. Il s’organise autour de 6 domaines et 59 unités d’enseignement : Sciences physiques, médicales et biologiques Sciences humaines, sociales, droit et gestion Fondements de la pédicurie-podologie Pratiques cliniques et thérapeutiques Méthodes et outils professionnels Intégration des savoirs et développement professionnel Les étudiants soignent dès la première année au sein de la clinique des instituts, avec évaluation en contrôle continu et examens semestriels (2 sessions/an). Le taux de réussite oscille entre 95 % et 98 %. Exercice libéral majoritaire : cabinet, maisons de santé, déplacements à domicile, établissements médico‑sociaux ou sportifs Exercice salarié : hôpitaux, cliniques, EHPAD, centres de rééducation Débuts parfois difficiles : investissement initial nécessaire pour crée/racheter un cabinet, constituer une patientèle Evolution possible : cadre de santé (diplôme spécifique), DU/Master en santé publique, biomécanique, rééducation ; passerelles vers kinésithérapie ou infirmier. Rémunération débutant : environ 1 890 € brut/mois en hospitalier Quel niveau faut-il pour intégrer la formation de pédicure-podologue ? Comment se déroule la sélection ? Combien coûte la formation ? Peut-on suivre la formation en alternance ? Quelle est la durée du diplôme ? Où peut-on suivre la formation ? Le diplôme est-il reconnu ? Quels sont les débouchés après le diplôme ? Peut-on poursuivre ses études après le DE ? Pour plus d’informations, retrouve la fiche ONISEP du DEPE Thotis te propose des outils gratuits indispensables !
Présentation du diplôme Pédicure-Podologue (DEPE)
À qui s’adresse ce DEPE
Quelle formation est requise pour le DEPE
Quelles sont les matières du DEPE
Quels sont les débouchés après un DEPE
Questions fréquentes sur le DE de Pédicure-Podologue (Diplôme d’État de Pédicure-Podologue)
Le DE de Pédicure-Podologue est accessible après un bac général (avec spécialités en sciences, notamment SVT, physique-chimie, mathématiques) ou un bac technologique STL ou ST2S. L’admission se fait via Parcoursup, souvent après une année de préparation ou une première année d’études supérieures en PASS, STAPS ou biologie.
La sélection s’effectue via Parcoursup, sur dossier scolaire, lettre de motivation et, parfois, entretien. Certains établissements recrutent également hors Parcoursup en admissions parallèles (sur dossier + entretien). Les attendus sont axés sur les compétences scientifiques, le sens du contact et la motivation pour les métiers du soin.
La formation est principalement proposée dans des établissements privés, avec des frais de scolarité qui varient entre 6 000 € et 8 000 € par an. Certaines aides sont disponibles : bourses CROUS, aides régionales, prêts étudiants, et financement possible par certaines collectivités locales.
Non, la formation n’est pas proposée en alternance. Cependant, elle inclut de nombreux stages pratiques obligatoires en milieu hospitalier, en cabinets ou en structures de soins, dès la première année de formation.
La formation dure trois ans (6 semestres), soit 180 crédits ECTS, équivalents à un niveau licence. Elle comprend environ 2 100 heures d’enseignements théoriques et pratiques et plus de 1 000 heures de stages cliniques. Un mémoire de fin d’études est également requis pour l’obtention du diplôme.
En France, une douzaine d’instituts sont habilités à délivrer le DE de Pédicure-Podologue, situés à Paris, Marseille, Toulouse, Rennes, Lyon, Lille, Bordeaux, etc. La liste des établissements est disponible sur Parcoursup, ONISEP et les sites des écoles concernées.
Oui. Le DE de Pédicure-Podologue est un Diplôme d’État de niveau 6 (niveau bac+3), inscrit au RNCP et délivré sous tutelle du ministère de la Santé. Il permet d’exercer en tant que professionnel de santé, avec un titre réglementé.
La majorité des pédicures-podologues exercent en libéral (en cabinet individuel ou en maison de santé). D’autres travaillent en établissements hospitaliers, centres de rééducation ou dans des structures de soins spécialisés (gériatrie, diabétologie…). L’insertion est rapide, notamment dans les zones sous-dotées.
Oui. Il est possible de suivre des DU ou DIU (en podologie du sport, posturologie, diabétologie, etc.), de préparer des concours pour devenir cadre de santé, ou de poursuivre dans des masters en santé publique, biomécanique ou sciences du sport. Certains se tournent également vers la recherche clinique ou l’enseignement.
