Comment devenir audioprothésiste après le bac ? Faut-il passer par une prépa ou une première année de santé ? Quelle est la différence entre un audioprothésiste et un ORL ? Le métier recrute-t-il facilement et combien gagne-t-on en début de carrière ? Le Diplôme d’État d’audioprothésiste forme des spécialistes de la correction des troubles de l’audition, capables d’accompagner les patients dans le choix, l’adaptation et le suivi des appareils auditifs. Concours, durée des études, stages, conditions de travail, salaire et débouchés : Thotis vous aide à comprendre cette formation paramédicale technique et humaine, en plein essor. Ressources complémentaires avec la présentation de la formation :
Le DE d’Audioprothésiste est un diplôme d’État de niveau licence (bac + 3) encadré par le ministère de la Santé. Il habilite à réaliser bilans auditifs, choisir, adapter et délivrer des appareils auditifs, assurer leur suivi et conseiller en prévention auditive. La formation est dispensée dans des instituts universitaires ou privés, parfois en apprentissage.
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Le DE vise des jeunes ou adultes titulaires du baccalauréat, affichant des compétences solides en sciences (physique, biologie, mathématiques) et un excellent relationnel. Il demande rigueur, empathie, sens de l’écoute et organisation : des qualités essentielles pour accompagner les personnes malentendantes. L’entrée se fait via Parcoursup, après un bac général ou technologique. Les profils scientifiques sont fortement recommandés. L’admission repose sur l’examen de dossier, épreuves écrites (maths, physique, biologie) et un oral (tests psychotechniques, motivation). Le nombre de places est limité (17 à 52 selon les centres en 2025). Certaines formations proposent l’alternance dès la 2ᵉ année. À découvrir également sur Thotis : la liste des DE d’audioprothésiste Le cursus de 3 ans mélange enseignements scientifiques et pratiques professionnelles : Audiologie clinique (pathologies auditives, physiologie, neuropsychologie) Technologie & acoustique : électronique, traitement du signal, phonétique Sciences humaines & gestion : droit, économie de la santé, communication Ateliers techniques : travaux pratiques (≈100 h en 1ʳᵉ et 2ᵉ année, 30 h en 3ᵉ) Stages : en ORL, centres d’audioprothèse, gérontologie Mémoire professionnel : environ 280 h en 3ᵉ année Professionnel de santé, l’audioprothésiste peut exercer en cabinets, centres hospitaliers, milieux de santé au travail ou établissements médico‑sociaux. La demande est forte : près de 6 % des Français sont concernés, mais moins d’un million sont appareillés. Quel niveau faut-il pour intégrer la formation d’audioprothésiste ? Comment se déroule la sélection ? Combien coûte la formation ? Peut-on suivre le DE Audioprothésiste en alternance ? Quelle est la durée de la formation ? Où peut-on suivre la formation ? Le diplôme d’audioprothésiste est-il reconnu ? Quels sont les débouchés après le diplôme ? Peut-on poursuivre ses études après le DE ? Pour plus d’informations, retrouve la fiche ONISEP du DE d’audioprothésiste Thotis te propose des outils gratuits indispensables !
Présentation du diplôme d’État d’audioprothésiste
À qui s’adresse ce diplôme d’État d’audioprothésiste
Quelle formation est requise pour le diplôme d’État d’audioprothésiste
Quelles sont les matières du DE d’audioprothésiste
Quels sont les débouchés après un DE d’audioprothésiste
Après 4 ans d’expérience, certains peuvent accéder à des postes d’encadrement via le diplôme de cadre de santé. Des spécialisations (audit implantable, réhabilitation) via DU/DIU sont possibles.
Questions fréquentes sur le DE Audioprothésiste (Diplôme d’État d’Audioprothésiste)
Le DE Audioprothésiste est accessible après le baccalauréat, principalement aux titulaires d’un bac général avec spécialités scientifiques (maths, physique-chimie, SVT). La majorité des candidats suivent une classe préparatoire spécifique (ou une année en PASS, LAS, licence de sciences) avant de réussir le concours d’entrée.
L’accès au DE se fait via concours, organisé par chaque institut de formation. Il comprend généralement des épreuves écrites en mathématiques, physique, chimie et parfois un entretien oral. L’entrée est très sélective, avec peu de places et un niveau scientifique exigent.
Dans les établissements publics, la formation est gratuite, hors frais d’inscription universitaires (environ 170 € par an). Dans les établissements privés, les frais peuvent atteindre 8 000 € à 10 000 € par an. Des bourses sur critères sociaux, aides régionales ou prêts étudiants peuvent aider à financer la formation.
Non, la formation ne se fait pas en alternance, mais elle comporte de nombreux stages pratiques obligatoires dans des centres auditifs, des hôpitaux ou des cabinets spécialisés, répartis tout au long des trois années de formation.
La formation dure trois ans (6 semestres), soit 180 crédits ECTS. Elle comprend environ 2 100 heures de formation théorique (sciences, anatomie, audiologie, électronique, psychologie) et 600 heures de stages pratiques. Un mémoire de fin d’études est exigé pour valider le diplôme.
Il existe une dizaine d’instituts en France habilités à délivrer le DE Audioprothésiste, rattachés à des universités ou écoles spécialisées (Bordeaux, Lyon, Paris, Nancy, Fougères, Montpellier, etc.). La liste est disponible sur Parcoursup, l’ONISEP et les sites des universités concernées.
Oui. Le DE Audioprothésiste est un Diplôme d’État de niveau 6 (niveau licence), inscrit au RNCP, délivré par le ministère de la Santé. Il permet d’exercer légalement la profession d’audioprothésiste, titre protégé par la loi.
L’audioprothésiste peut exercer en libéral (dans un cabinet ou un centre auditif), ou en salariat (dans une chaîne spécialisée, un hôpital, un service ORL). Le taux d’insertion professionnelle est excellent, avec une demande croissante liée au vieillissement de la population.
Oui. Il est possible de se spécialiser avec des DU (Diplômes Universitaires) ou d’évoluer vers des postes à responsabilité en suivant un Master en audiologie, management de la santé ou ingénierie biomédicale. Certains poursuivent aussi des études en sciences cognitives ou en recherche clinique.
