Après un BTS hôtellerie et une expérience entrepreneuriale, Valentin a décidé d’intégrer une licence d’histoire. Ce parcours atypique est l’exemple parfait d’une réorientation réussie. Valentin nous montre bien que la période des études sert aussi à essayer des choses avant de s’accomplir dans sa voie. Passionné d’histoire Valentin se destine aujourd’hui aux métiers de l’éducation.

 

Peux-tu présenter ton parcours depuis le Bac ?

Après l’obtention de mon baccalauréat, j’ai obtenu un BTS hôtellerie, option marketing et gestion. J’ai ensuite intégré une licence Management des activités hôtelières. Ensuite, j’ai choisi de lancer mon entreprise et de suivre en parallèle un diplôme « Entreprenariat étudiant ». Après trois ans dans le monde professionnel, j’ai choisi une réorientation en histoire, je suis actuellement en deuxième année de Licence à l’Université de Lorraine.

 

Pourquoi cette réorientation ?

Car l’histoire est un phénomène qui m’a toujours intéressé. Je souhaite devenir enseignant, l’histoire me parait être le meilleur moyen d’y arriver.

 

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À qui s’adresse-t-elle ?

Aux étudiants qui aiment l’histoire ; aux étudiants à l’aise à l’oral comme à l’écrit, même plus à l’écrit qu’à l’oral en fait. Étudier en histoire c’est être curieux tout le temps, s’intéresser à tout et aimer approfondir et comprendre pourquoi tel fait est comme cela aujourd’hui. Cette formation s’adresse aux étudiants curieux, qui aiment lire et lire encore.

 

Qu’est-ce qu’il faut savoir absolument avant de débuter en Histoire ?

Il est nécessaire d’être conscient de la charge de travail que cette filière demande. Il ne s’agît pas simplement d’assister aux heures de cours, il faut approfondir avant et après. Il faut aimer lire et comprendre que la bibliothèque universitaire n’est pas là que pour agrémenter le paysage.

 

Quelles étaient les matières principales ?

Les quatre périodes de l’histoire (ancienne, médiévale, moderne, contemporaine). Et la méthodologie et les outils de l’histoire et de l’historien.

 

As-tu eu des difficultés ? Comment as-tu fait pour remédier à ces difficultés ?

J’ai eu des difficultés au départ avec la méthodologie des dissertations et des commentaires de documents, venant d’une filière très peu portée sur les lettres. Je me suis plongé dans des ouvrages méthodologiques, et j’ai demandé des conseils aux étudiants des années supérieures.

 

Quel est ton projet professionnel ?

Enseigner dans le secondaire ou dans les cycles primaires, je ne sais pas encore.

 

Quels sont les métiers en lien avec la Licence d’Histoire ?

Tout d’abord comme je souhaite faire, l’enseignement primaire et secondaire, via les masters MEEF. Mais aussi le journalisme, via les écoles de journalismes. On peut aussi postuler aux postes de la fonction publique de catégorie A et B (et C par extension), sur concours. Et tous les métiers liés à l’histoire tel que bibliothécaire, médiathécaire, aussi sur concours, ou encore Conservateur. Et enfin les métiers intellectuels, la sociologie, l’humanité, la géographie, presque toutes les sciences sociales qui sont complémentaires entre elles. Il est possible de mixer les cursus et de suivre les formations pour une synergie utile à la recherche.

 

Quel conseil donnerais-tu à celles et ceux qui vont ou qui aimeraient se diriger dans cette voie ?

De suivre leur passion et de la vivre à fond, de se donner tous les moyens pour réussir. De se questionner : « Aimes-tu l’histoire avec Stéphane Bern ? » ou « As-tu envie de comprendre, d’étudier et de chercher les sources des faits historiques, quels qu’ils soient ? de persévérer et de transmettre un fait historique tel qu’il est réellement, et pas tel que les gens veulent l’entendre ? »

 

Au niveau de l’ambiance ? Ça bougeait un peu ?

Nous organisons de temps en temps des évènements, il y a une cohésion de groupe sympathique à partir de la Licence 2 et une grande solidarité. Et bien-sûr, une vie étudiante comme partout. Néanmoins, nous ne sommes pas en école de commerce ni une école d’ingénieur.

 

As-tu senti un suivi pédagogique en Histoire ?

Pas particulièrement présent, ni particulièrement absent. En sortant du lycée il ne faut pas oublier que nous sommes à l’université, c’est à nous de nous prendre en main.

 

 

Aimerais-tu poursuivre tes études ? Quels sont les possibilités si on souhaite continuer ses études après ?

Oui je souhaite les continuer. Je pense continuer en Master MEEF pour être professeur dans le secondaire, ou bien dans le primaire. L’histoire permet de balayer un champ très large pour le choix des études : politique, journalisme, sciences sociales, enseignement, recherche… Les professeurs savent nous conseiller lorsqu’on leur demande.

 

En quoi ce cursus t’a changé ?

J’ai appris à m’organiser différemment pour travailler les cours, à approfondir beaucoup plus les notions. De plus, la dimension littéraire, en comparaison de mon premier cursus en hôtellerie, m’a permis d’accroitre considérablement mon niveau de français, mon niveau rédactionnel et mon d’orthographe et de grammaire.

 

Du BTS Hôtellerie à la Licence d'Histoire

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